A Margaux

Pour ses vingt ans

 

 

 

Votre fille a vingt ans,

Que le temps passe vite

Madame hier encore,

Elle était si petite

Et vos premiers tourments

Sont vos premières rides,

Madame, et vos premiers soucis…

 

 

 

 

Ça sent la nostalgie…

Nostalgie reggianienne

Mais aujourd’hui la nôtre,

La sienne, la tienne … la mienne.

Je vais m’en faire l’apôtre

Même s’il y a bien longtemps

Que nos premières rides

Ont creusé leur sillon

Et les premiers tourments

De notre blonde « timide »

Fait nos conversations.

 

Oui, la petite fut précoce !

Elle oublia très tôt

Ses rêves, ses rêves de gosse.

Loin, bien loin le temps

Où un « quinquin » colvert

Pouvait, d’un seul bécot,

Devenir prince charmant

Aux pantoufles de vair…

 

Le temps des « cocogans »

Et des belles « si-i » grises …

Délicieux mots d’enfants,

Sucrés comme des cerises,

Qu’on aimait lui faire dire

Et qui nous faisaient rire…

 

Plus tard, vinrent nonobstant

Eu égard, intrinsèque,

Pour elle, d’un autre temps

Mais qu’elle trouvait sélects !

 

Impossible pour nous

D’oublier avant-hier !

Quand la p’tite aux yeux clairs

Sautait sur nos genoux.

 

Margaux,

C’est l’histoire d’une princesse,

Un peu trop éveillée

Pour être au bois dormant

Mais si mignonne pourtant.

Au royaume des aînés

Sa naissance, faut le dire,

Souleva l’allégresse.

Chez les mamies … Bien pire !

 

Neuf août quatre vingt treize,

La petite perle est là.

Ah, beau timbre de voix !

Du genre … réveille-matin !

Et elle en abusera

Pendant ses premiers mois,

La bougresse. N’en déplaise

A des esprits chagrins !

 

Très vite accro du « bron »

Comprenez du biberon.

Son cocktail idéal ?

Cacao céréales.

D’la soupe et des légumes,

C’est un dîner de brune !

 

Et puis accro de l’eau !

Très tôt elle en raffole,

A l’aise comme un dauphin

Même à boire l’eau du bain !

Ses goûts ont évolué …

C’est plus genre menthe à l’eau

Avec … deux doigts d’alcool,

Faut pas s’illusionner.

 

Caractère bien trempé, la môme !

Docteur Colère et Miss Câlins.

« J’ai pas envie », « bisou pa-ins »

Elle est bises et … cyclone !

 

Dès qu’un air a du rythme

Elle se met à danser.

Elle se trémousse, s’agite.

 

C’est sa période «yéyé»

 

Yéyé ? L’ancienne copine,

La petite Yéléna,

La petite de Céline,

La copine d’sa maman. 

Je vois, vous êtes largués !

Pas grave, c’est dépassé.

 

Maint’nant, y’a les incontournables

Copains copines, amis amies

Pas genre Bad Boys à Miami,

Non, juste une bande  d’inséparables.

Sa bouée de sauvetage, son oxygène,

Sa raison d’être quotidienne.

 

Après quatre ans de règne

L’p’tit frère est arrivé.

Fallut que la reine daigne

Accepter d’ partager.

Ce n’fût pas chose facile …

Quelle place et puis quel style ?

Grande sœur ou bien maman ?

Dompteuse ou bien tyran ?

A tout elle s’essaya

Avec quel résultat !

 

Esprit vif, fin stratège

La belle a l’âme du jeu.

Elle vous ferait le siège

Pour être de l’enjeu !

 

Qui a tué le docteur Lenoir ?

Mais qui se cache dans l’étui noir ?

Sitôt les cartes distribuées

Elle devient  Miss Marple.

En quatre tours et dix questions

Elle reconstitue le puzzle

Et vous annonce la solution.

Parait qu’elle aimerait y rejouer!

 

Du ch’val aussi elle fut fada.

Juste à bascules pour commencer

Mais par la suite, de vrais dadas !

Elle eût peut-être été championne

Si elle avait persévéré

Mais… C’est Margaux ! Elle désarçonne…

 

Elle rêvera même d’un chien

Un King … quelqu’chose comme ça.

Quand une envie lui tient,

Elle ne pense plus qu’à « chat ».

C’est une mère « animaux » !

Et ce n’est pas un défaut.

 

La petite a vingt ans,

Que le temps passe vite !

Vingt ans, c’est l’âge mythique

Le rêve, le nombre magique

De tout adolescent

Ou alors … le regret

De  ceux qui,  à présent,

En parlent à l’imparfait.

 

Ces dernières années,

Margaux, tu t’es cherchée

T’as  expérimenté.

Elles seront ta richesse

Ta voie vers la sagesse.

 

Nous te souhaitons le grand amour,

La réussite dans ton parcours

Et si parfois sur ton chemin

Tu rencontres quelques ennuis

Dis-toi bien que le lendemain

Tout peut être rétabli.

 

Profite,

Profite de ces instants bénis

Où famille et amis

Sont pour toi réunis

Tu sais comme nous t’aimons.

Ce soir, nos cœurs à l’unisson,

Nous te souhaitons

Un joyeux anniversaire

 

 

Le 28 juillet 2013

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