Quand on aime, on a toujours 20 ans. |
N’est-il pas, ce vieil adage
Meilleur élixir anti-âge ?
Maintenant, à la réflexion
Il peut poser question.
Vous imaginez des parents
A l’âge de leurs propres enfants !
Ici, nous avons tous 20 ans !
Charles et Sandrine, l’ont même deux fois !
L’objet, ce soir, de ces ripailles,
C’est les 20 ans de leurs épousailles.
92 ! Que des années en « ique »
1492 : Colomb découvrait l’Amérique
1792 : La France entrait en République
1992 : Sandrine changeait de nom patronymique
Qu’elle était belle, ce 4 juillet,
La petite église de Moussey …
Et la mariée… pas mal aussi !
Après l’échange des consentements
Les anneaux d’or et les serments
Charles et Sandrine en ressortaient
Mari et femme. Couple parfait !
Devant parents, famille, amis
Après 5 ans, période d’essai,
Enfin, ils se décidaient
Et signaient pour un CDI.
Quelle joyeuse animation
Dans le jardin du Père tranquille !
Trinquez, buvez et ripaillons !
C’est jour de gloire pour leur idylle.
Et la grande teuf qui continue
Dans la salle des fêtes de Buchères.
Sautez bouchons et cotillons !
Sans doute y avons-nous bu cher
Tant les vins étaient bons
Et le menu, pas si menu !
Un lendemain qui chante
Pour nos deux amoureux
Une belle mise en Seine
Sous une pluie battante,
Signe d’un mariage heureux.
ls nous l’avaient promis
Dans leur projet de mariage.
Comme les histoires de prince
Et de jolie princesse,
Nous faire de beaux enfants.
« … /… Nous ne voulons pas vivre
Seulement une vie de couple,
Mais également faire partager
Notre amour à nos futurs enfants
Que nous sommes pressés d’avoir ».
Il est clair aujourd’hui
Qu’ils ont fait bel ouvrage.
L’affaire n’était pas mince,
Mais ils ont tenu promesse.
En « première », c’est Margaux
La belle, blonde et sauvage
Qui fera des ravages
Dans le cœur des ados.
Elle est née sous le Lion,
Parfois petite panthère,
Mais elle est si mignonne
Que tout le monde lui pardonne.
Mais pourquoi ce prénom ?
L’envie de reine d’une mère
Où bien la révélation
Du fin palais du père ?
L’orthographe en dit long…
En second, c’est Hugo.
Un p’tit gars au grand cœur
Qui dû ramer très tôt
Pour s’faire une place, après sa sœur
Il est né sous la Vierge
Et l’influence solaire.
Pour l’influence scolaire,
Quelques coups de tonnerre
Ont fait jaillir l’éclair !
Aujourd’hui, grand garçon
Beau comme un Apollon,
Ténébreux, solitaire,
Champion de jeux en ligne.
Il sait, au nom du père,
Se montrer le digne…
Dans leur projet de couple, |
Etait aussi question
D’avoir une belle maison,
Pour y loger la troupe…
« … / … Nous voulons également
Une belle maison, chaleureuse,
Où nos parents, nos amis
Seront toujours les bienvenus. »
Souris et rat des villes
Devaient aimer les champs
Pour qu’après Champs-sur-Marne,
Où ils croquèrent la pomme,
Ils trouvent à Champigny,
Où ils firent leur p’tit homme,
Leur maison d’aujourd’hui,
Finalement, paris tenus !
Ce fameux 4 juillet
C’était ticket gagnant !
Et maintenant les enfants,
Vous sentez-vous fins prêts
Pour un nouveau menu ?
Dans 10 ans ? Pas d’problème,
On reprendra les mêmes
Et on s’retrouve ici !
Le rendez-vous est pris.
Peut-être des p’tits enfants
Agrandiront le cercle.
La suite de votre histoire
Est bien sûr à écrire.
Restons confiants pour l’avenir.
Ce soir, arrêtons les aiguilles
Et tous en chœur nous vous disons :
Joyeux anniversaire !