Ô Amance, Ô Longpré

 

 

 

        Ô Longpré, Ô Amance,

         Vos verdoyants décors

         Et les zones ombragées

         De vos ruelles cachées,

         Fleurent, aujourd’hui encore,

         Les parfums de l’enfance.

 

        J’ai troublé les eaux claires

De vos discrets ruisseaux,

Cueilli dans vos forêts,

L’asperge et le muguet,

Foulé, dans les ornières,

Vos chemins vicinaux.

 

Dans vos prés, vos sillons,

J’ai appris la patience

De la graine en dormance

Et les signes d’impatience

Qui agitent l’oisillon

Réclamant sa pitance.

 

J’ai connu dans vos murs

La joie, les peines, la peur,

Les transports d’allégresse,

Le bonheur, la tristesse,

Et les émois du cœur

Des amours immatures.

 

Je me suis éloigné

Mais n’ai rien oublié

De vos tables cirées,

De vos cours de récré,

De vos bois, de vos blés,

Et de mes amitiés.

 

Dans vos hivers glacés,

Vos étés engourdis,

Vos ateliers, vos terres,

Vos fontaines, vos rivières,

Je suis allé puiser

          Ces souvenirs choisis.

 

Ô Amance, Ô Longpré,           

Pour vos leçons de choses,

Vos préceptes de vie,

     Pour avoir engendré

     Ma lente métamorphose,

     Je veux vous dire : MERCI !

 

Gérard Coste

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